Salut tout le monde!
Voilà les dernières nouvelles du
pirate.
Après un week-end mouvementé à Prague (sans lui!), nous avons amené l'Olonnois de Børsa (ou se trouve notre place de port) à Trondheim (où nous vivons). Logistique de voiture oblige, "nous" c'était en fait "moi", avec Marie qui m'a donné un coup de main pour partir et arriver des places de port. J'ai donc pu tester le pilote automatique qui a fait du bon boulot. Encore quelques réglages à faire, certes, mais on peut déja se cuisiner un ptit repas tandis que le bateau se débrouille tout seul dans le clapot.
Notons que le moteur a bien démarré après l'hiver, ce qui fait toujours plaisir.
Si vous n'avez pas encore fait un tour sur le lien "Où sommes nous?", sur la droite de la page, c'est l'occasion: vous pourrez y voir le trajet.
Sur la photo ci-dessus, vous pouvez voir quelque chose qui nous a demandé un peu d'énergie: un pavillon norvégien! L'enregistrement du bateau au registre NOR/NIS norvégien fut une procédure que nous qualifieront de non triviale. Elle a nécessité moultes e-mails, courriers, tampons, apostilles (vous non plus vous ne savez pas ce que c'est), et quelques interventions de Franck, l'ancien propriétaire du bateau. Mais on a fini par y arriver, et donc notre pirate des Sables d'Olonne est devenu un viking, prêt à retourner sur des lieux familiers: Canada, Groenland, Islande, qui ont été découverts par les vikings bien avant les européens du "Sud".
Mais venons-en à la nouvelle la plus importante: l'Olonnois est maintenant au sec. La sortie de l'eau était une étape importante pour notre projet: n'ayant jamais vu les dessous de la bête, nous pouvions redouter une mauvaise surprise qui aurait pu retarder notre départ...
Mais aucun gros problème. Le plus ennuyeux étant que nous avons perdu nos anodes de dérive. Ce qui rend la dérive plus vulnérable à la corrosion, et, en effet, nous avons observé pas mal de piqures de corrosion sur l'arrière de l'appendice.
Suivant les conseils éclairés de
Matthieu et Léa, nos experts alu, nous avons passé les zones concernées à la disqueuse (disque à lamelles). Nous allons remettre une couche de primaire, puis d'anti-fouling, et notre dérive sera quasi comme "neuve" (nous rappelons que le bateau a 27 ans).
Autre petite chose à faire: ajouter un ou deux degrés de "pitch" à notre hélice Max-Prop qui cavite à trop bas régime à notre gout.
Nous avons aussi trouvé la raison pour laquelle notre safran refusait de se relever comme il le fait sur la deuxième photo: un des flexibles hydrauliques s'était détaché de son embout. Et donc nous envoyions du fluide hydraulique directement au ptits poissons, ce qui n'est pas très sympa... C'est réparé et nous allons voir comment cela tient la durée.
Nous avons passé la journée d'aujourd'hui à faire l'entretien "classique": poncage léger de la coque en vue de passer une couche d'anti-fouling avant le grand départ. C'est seulement dans ces situations (ah, et aussi pendant les manoeuvres de port) que l'on regrette de ne pas avoir acheté un bateau plus petit! Mais le bateau a à présent la peau douce, et il ne manque plus que sa ptite couche de maquillage.
En parallèle de tout ca, les premiers cartons sont fait, nous rendons notre appartement dans 15 jours pour emménager à bord. On va pas s'ennuyer, moi j'vous dis!
Allez, merci de nous lire jusque ici, et prenez soin de vous.
T+M
PS: j'oubliais presque la photo de la schtroumpfette