mercredi 31 octobre 2012

A Cueva Pintada: la grotte peinte de Galdar

Que faire lorsque le vent souffle et que la pluie tombe? Un ptit musee
bien sur! Nous nous sommes rendus dans la ville de Galdar, au Nord de
l'Ile, ou se trouve la Cueva Pintada, autrement dit une "grotte peinte"
vieille de 900 ans.

A cette epoque, l'Ile etait occupee par une peuplade originaire
d'Afrique du Nord, logique puisque nous nous trouvons a seulement 200km
au large de la frontiere entre le Maroc et le Sahara Occidental.

La decouverte des Canaries par les Castillans (XVe siecle) n'a pas
reussi a ces indigenes, puisqu'apres deportation, esclavage, et moultes
zigouillages de guerilla, leur nombre passa de 20000 a 3000, qui
avaient, eux, le merite d'etre devenus de bons chretiens!

Bien plus tard, en 1873, dans un champ de figuiers, un paysan decouvre
une ouverture dans le sol qui conduit a une grotte peinte. On decouvrira
autour de cette grotte les vestige d'un grand village préhispanique
nomme "Agaldar". Fouilles, protection du site par un toit, placement de
la grotte sous atmosphere controlee, bref, la ville de Galdar a mis les
moyens pour promouvoir ce site archeologique.

La visite vaut le detour. Tout commence par un film assez difficilement
comprehensible, en 3D (inutile!), qui explique la colonisation par les
Castillans. Le reste est beaucoup mieux: visite de la grotte dont les
peintures representeraient les cycles de la lune et des etoiles;
explications sur la societe d'alors et ses "castes"; description de
l'aspect technique de la construction des maisons, et mille autres
details interessants.

Visites en "anglais" tous les jours. Totally approved.

Stormy weather in Las Palmas

As forecasted, the wind is now strongly blowing in Las Palmas.

Heavy cloud above the anchorage area yesterday night

Since several days already, people in the anchorage area were talking about this depression that was on its way towards the Canary islands. Everybody had its opinion on what was the right way to anchor or on which length the anchor chain should be. Several boats moved closer to the harbor wall in order to install the anchor in the bow and a rope to shore in the stern.  A little scepticle, we were looking at all this agitation without really understanding it. We already had quite a bit of wind in Viveiro in Spain, and except me beeing a little stressed, everything went well!

We had nevetheless decided to cancel our day of visits to stay in the boat. The wind was forecasted to increase between 12:00 and 18:00 and we wanted to be in the boat at this time. That was a wise decision. The wind picked up from nothing to 30 knots in less than half an hour, with impressive wind gusts. In all the boats around us, it was someone outside checking that the ship was still well anchored.

No problem for us, with 30 meters of chain and its "spade" anchor, l'Olonnois stayed well in place all night long. However, in this crowded anchorage area, knowing that our boat is well anchored doesn't make it safe. Nobody is protected from the neighbouring boat breaking its anchorage. In the first hours of the storm, we saw indeed several boats resetting the anchor or making way towards the harbor.

So here we are now, after a not so quiet night, having a lazy morning waiting for the wind to decrease so we could leave the boat alone. The plan is to drive south to visit the small village of Mogan and the south-west coast of the island. Let's see if we manage to do that today :-)


mardi 30 octobre 2012

Maspalomas

Maspalomas est une ville situee au Sud de la Grande Canarie, reputee pour ses dunes. Nous nous y rendimes donc, et pumes admirer ces magnifiques etendues ondulees couvrant 400 hectares, situes juste au bord de l'eau.

Le phare de Maspalomas vu des dunes

Les dunes consistent en un ecosysteme assez varie ou se cotoient une vegetation tres clairsemee, et toutes sortes de vacanciers, dont certains ont la facheuse tendance d'oublier (systematiquement!) leur maillot de bain a l'hotel: il s'agit de l'espece des Etourdis. Dans certaines situations (classifiees "approches frontales"), on se prend a regreter qu'il n'existe pas un AIS-des-dunes pour reduire les risques de collision avec les Etourdis. Mais la rando de 3km qui traverse les dunes est neanmoins bien agreable.

Dunes de Maspalomas, vue vers le Sud
Mais une chose qui rend Maspalomas inoubliable, c'est sa facon d'aborder le tourisme. Un lieu touristique en fait generalement des tonnes sur ce qui fait sa specificite: costumes traditionnels dans les rues, restaurants typiques, musee de la torture locale, etc... Ici, que nenni. On cible un segment de marche: les Allemands, et on va  tout faire pour qu'ils se sentent chez eux. "Rue de Bonn", restaux servant de la Krombacher et de la Veltins, radio locale en langue allemande, "medcins allemands", voire meme "coiffeurs allemands" (!?). Vous en oubliez que vous etes en Espagne.

Le summum: une petite porte de Brandebourg qui surplombe l'entree du centre commercial
Bref, pas notre tasse de the, mais si vous voulez bosser votre allemand, tout en faisant de la planche a voile sous le soleil, Maspalomas est une piste a considerer.

Et puis... pas d'inquietude si vous avez oublie votre maillot!

samedi 27 octobre 2012

Lectures

[fr] Je viens de finir "L'Arme a l'oeil" de Ken Follett (celui des
"Piliers de la Terre"), et je le recommande chaudement. Espionnage,
guerre, et meme un peu d'amuur, ca se devore...

[en] Just finished the "Eye of the Needle" by Ken Follet. Warmly
recommended!

T.

jeudi 25 octobre 2012

Today's projects in Las Palmas

1) Installing a fruit net on the deck, for keeping fruits dry.

2) Reinforcing the bottom of the genoa with a kevlar patch.

3) Opening our Lewmar 46ST winch...

...spending 2 hours removing the mix of old grease and dust

...and admiring the beautiful mechanics!

mercredi 24 octobre 2012

Flore de Madere

Petit flashback...

L'ile de Madere est connue pour sa vegetation luxuriante et ses especes endemiques (pas vues ailleurs). Voici donc un petit echantillon de flore que nous avons pu decouvrir pendant notre sejour.

Choufleurus minus

Laurietus localus

Pendouillus palus

Fougerus perforatus

Bulbus poilus

Bon, concernant les noms des especes, il se peut qu'il y ait quelques inexactitudes :-)

Prolongations aux Canaries


Avitaillement a Las Palmas

Nous avions prevu un decollage des Canaries vers le Cap Vert ces jours ci, mais la meteo a huit jours n'est pas tres optimiste: marais barometrique sur notre chemin (zone de faible gradient horizon de pression, donc vents faibles et variables), suivi d'une depression sur les Acores qui nous donne du vent dans le pif... Pas joyeux, et nous n'avons aucune envie de pousser l'Olonnois au moteur dans la houle sur plus de 800 milles nautiques. On veut 15-20 noeuds de brise portante s'il vous plait! (on est prets a accepter jusqu'au bon plein)

Donc on va rester encore un ptit peu aux Canaries, et attendre. C'est l'aspect positif de partir un an par rapport aux navigations estivales: on a le temps d'attendre.

L'avantage c'est aussi que, pensant que nous allions partir sous peu, on a ete efficaces au niveau du boulot a faire sur le bateau. Du coup on est plutot tranquille pour les dernieres bricoles qui restent, et on va pouvoir profiter un peu du coin. Conseils sur la Grande Canarie (ou Tenerife, juste a cote) bienvenus!

Bonne journee tout le monde!
T.

samedi 20 octobre 2012

Arret logistique a Las Palmas

Salut tout le monde, et merci Sam de la visite, et de cette participation sur le blog :-)

Nous voici donc a Las Palmas pour une semaine, arret principalement logistique en vue de la transat! Une vingtaine de jours en autonomie complete, ca se prepare, et notre prochaine etape, le Cap Vert, n'offrepas le  meme niveau de services que les Canaries. Donc on fait le maximum ici.

Au programme:
- verification habituelle du greement par la miss qui monte au mat: barres de fleche, haubans, bastaques, etc... Vue panoramique sur le mouillage a la clef!
- raccourcissement de la drisse de genois, pour changer l'endroit ou elle passe dans la poulie en tete de mat. Elle etait bien usee a cet endroit, car la voile est lourde et a plus "battu" que coutume depuisque nous navigons au portant dans les alizes portugais. Leraccourcissement implique une epissure qui sur ce genre de cordage prendun peu de temps!
- Renforcement du genois au niveau du balcon avant, sur lequel la voile
rague beaucoup au portant. On pense coller et coudre une bande de kevlar sur le premier metre apres le point d'amure. A ce propos, je suis alle faire un tour a la voilerie de Las Palmas, et ma premiere impression est plutot negative. Syndrome "j'ai trop de clients riches". A suivre...
- Enfin, on a enleve la pompe de liquide frigorifique qui servait au systeme Frigoboat que nous avons demantele en Ecosse! Pas une mince affaire car elle etait montee en serie entre le moteur du bateau et l'alternateur, qui lui, doit toujours rester connecte au moteur. Il a fallu modifier la facon de monter l'alternateur sur le moteur, et changer de type de courroie. Par chance la premiere operation a pu se faire avec les moyens du bord, et tout a l'air de fonctionner. Pour l'instant :-)
- Verification de tout l'equipement de securite: gilets, lampes stroboscopiques, fusees, etc...
- Achat d'une pompe a pied supplementaire, pour remplacer celle de la cambuse qui a eu la bonne idee de lacher au moment de partir de Madere.
En demarrant le moteur, nous avons vu que la pompe de calle sortait beaucoup d'eau... et en effet, la rupture de la membrane de la pompe nous a mis une centaine de litre d'eau douce dans les fonds. Ecopage, demontage et remplacement par celle de reserve. Duree de l'operation: moins de 30 min, et nous etions repartis!
- Inventaire des pieces d'accastillage qui pourraient casser ou se
perdre, et achat de rechange.
- Mise a niveau de la pharmacie pour qu'elle nous permette de nous soigner loin de tout. Pas facile de trouver certains produits comme les anti-douleurs pour cheval, necessaires en cas de fracture par exemple.
- Achat des cartes, pilotes, pour les regions que nous allons decouvrir de l'autre cote. Moins cher ici a priori.
- Entretien habituel du bateau: graissage des winchs, inspections, nettoyage des bosquets d'algues qui poussent sur la coque, ...
- Mais le plus interessant, va probablement etre l'avitaillement! Nous
allons en effet, en debut de semaine prochaine faire nos courses de nourriture (excepte le frais) pour les deux prochains mois. Ca va faire un joli caddie :-)

Voila les nouvelles de l'Olonnois. Pas de jolis paysages cette fois, mais on a encore quelques photos de Madere sous le coude pour bientot.

Et une derniere chose. Le resto auquel nous sommes alles avec Sam, et que l'on recommande chaudement: Majuga, Las Palmas. Coup de coeur au carpaccio de thon a tomber par terre, servi avec un excellent vin local: Yazia 2012, blanc sec, cepage: Malvasia de Lanzarote.

La bise a tous!
T.

vendredi 19 octobre 2012

Traversee: Madere - Canaries

Bonjour, c'est encore Sam!

Les gentils proprietaires de l'Olonnois m'ont autorisé à écrire un autre post, pour décrire ces trois jours de navigation entre Madere et les îles Canaries, ces trois jours seul(s) face a l'immensité de l'océan, enfermés sur une coquille de noix (coque alu quand même), mais trois jours de liberté totale. Un peu contradictoire n'est-ce pas?

Naviguer comme cela est une expérience unique, enrichissante. Pour expliquer plus en detail : la vie à bord se résume à 4 choses :

- Dormir, ce qui n'est pas toujours facile a cause des vagues qui nous écrasent au lit en montée et nous donne l'impression (un peu desagréable au début) de tomber en descente.

Ma couchette est grand confort a l'avant du bateau

- Faire des quarts, c'est à dire, veiller (et je dirais même plus : sur-veiller) que tout se passe bien, prendre la décision de changer les réglage des voiles s'il le faut, s'assurer du bon cap et qu'il n'y ai pas de risque de collision avec d'autres bateaux. Nous nous sommes mis d'accord en début de traversée pour faire des quarts de 2h, ce qui nous laisse 4h de sommeil chacun entre deux quarts. Mais la tâche n'est pas si compliquée puisque Thomas, webmaster du bateau, a une maîtrise parfaite de tous les équipements du bord, tant informatiques que mécaniques (photo 1), Marie se glisse partout pour reparer les dégats d'une pompe a pied cassée (photo 2) et eux deux maîtrisent avec précision l'art de la navigation.

Photo 1

Photo 2

- Il faut aussi manger, pour cela rien de tel que les inventions gastronomiques de Marie, toujours étonnantes et succulentes, avec une cuisine mieux fournie d'un restaurant 3 étoiles.

-Enfin il y a les temps libres, où l'on ne dort pas, on a fait notre quart et où on est rassasié. Ces moments là peuvent être occupés de différentes façons. On prend l'apéro bien sûr! On prend le temps de discuter. Ou bien de lire (c'est triste à dire mais ça ne m'étais pas arrivé depuis l'annee derniere où ma prof de management nous avait donné comme devoir obligatoire de lire un livre). On fait les diverses tâches ménagères. Il y a aussi la peche : c'est pas grand chose, poser les deux lignes de traîne et attendre que le poisson morde mais quand on a réussi a remonter a bord un (presque) énôôôôôrme coryphène, on est content.


Les filets tirés par Marie sous la direction de Thomas (à la lecture) se sont révelés suffisamments gros pour nous nourrir deux repas entiers. Un record sur l'Olonnois !


On peut aussi passer son temps a vivre tranquillement, rêver, regarder la beauté d'un horizon bleu à 360°, contempler un ciel étoilé sans les pollutions lumineuses, olfactives ou auditives de la civilisation. Un autre moment, avec de la chance on a même pu voir des dauphins s'amuser dans les vagues de proue du bateau!!!!


Parfois, le vent tombe subitement sans que l'on comprenne trop pourquoi, alors les voiles se mettent a battre, le bateau à rouler dans les vagues et nous a avoir un peu le mal de mer. Alors trois solutions se presentent a nous : soit on ne fait rien en esperant que le vent revienne, soit on change les reglages des voiles ou du cap, soit on met en marche le moteur. Cette derniere solution a été tres efficace, dans notre traversée parce que le vent s'est fait bcp désiré : avec, en trois jours de traversée 24h cumulées d'utilisation du moteur... Moi qui esperais "baston à en souquer les artimuses". Tant pis. Et puis comme l'on fait remarquer les capitaines, c'est bien aussi les quarts tranquilles, sans stress! Ca nous a fait prendre un jour de retard sur les deux jours initialement prevus pour la traversée. On s'en fiche, on a de la marge, on a le temps, donc on a le choix de le prendre et c'est ce qu'on a fait.
 
Nous avons jeté l'ancre a Las Palmas de Gran Canaria mardi 16 octobre 2012 à 19h, presque en pleine ville, en face d'une plage.

Ce qu'il s'est passé ensuite? Quelques visites et un super Resto. Mais ca ne sera pas moi qui le racontera, mon voyage avec l'Olonnois et son équipage s'arrête là pour moi...

Bonne continuation a eux, merci de leur accueil et de cette superbe expérience! APPROUVED. Je vous souhaite du kiffe à donf!

Bon vent (comme le dit ce bon vieux George de Thalassa)!!!!
---> Sam

mercredi 17 octobre 2012

Sam raconte Madere!

Ici Samuel (frere de Marie), en direct de l'Olonnois.

J'ai eu la chance de vivre 10 jours a bord de ce beau 35 pieds et son equipage de reve!!! C'est pas donne a tout le monde ca! Ca a ete 10 jours fantastiques.
Je suis arrive a l'aeroport de Madere, tout de suite accueilli par Marie et Thomas et une voiture de loc'. Cela nous a permis d'etre tres autonomes sur l'ile et de pouvoir faire des supers rando, comme le post precedent de Thomas en atteste. Une ile suberbe que Madere, avec :
-ses Fruits exotiques par paquets de 12 (mangues, papayes, Fruits de la passion, bananes, etc...) degustables tels quels ou en jus (photo 1),
-ses Bolo Do Caco (pain local a la patate douce) a gogo,
-ses rues pitoresques (ou caminhos) aux montees aussi pentues qu'interminables (photo 2),
-ses plages de galets en pleine ville (photo 3) ou le weekend on peut deguster des brochettes de boeuf "de ouf" a cuire soit meme (photo 4)
-son climat d'octobre equivalent a celui d'un plein ete en France (photo 5),
-sa mer bleue turquoise pleine de poissons trop petits ou trop mefiants (les trois tentatives de chasse au fusil aux trois heures du jour differentes ont ete des echecs cuisants),
-son "vin de Madere" repute dans le monde entier (avec moderation bien entendu) (photo 6)


Photo 1

Photo 2

Photo 3

Photo 4


Photo 5

Photo 6

Madere est une ile Portugaise d'origine volcanique de 57 km de long et 22 km de large, occupee par quelques 260 000 habitants. La vie de l'ile s'organise sur ses cotes etant donne que tout le centre est trop escape pour etre habite. Et meme sur les cotes, les zones plates sont tres rares forcant les maderiens a construire sur les pentes et a cultiver en terrasses (photo 7).

Photo 7


Funchal en est la ville principale, accueillante, un peu touristique sans l'etre trop (en tout cas a cette periode de l'annee), un centre ville historique principalement pieton ou de nombreux rabatteurs a l'affuts attendent le touriste pour lui vanter la gastronomie exceptionnelle de son restaurant. Il fait bon visiter cette ville, ses ruelles etroites aux portes peintes (photo 8), ses restaurants, ses coteaux et ses specialites diverses.




Photo 8

Nous etions installes dans l'Olonnois dans une Marina a l'Est de l'ile: Quinta Do Lorde. C'est une Marina recente, contruite au bord d'un village flambant neuf mais encore inhabite (ce qui fait tres bizarre) (photo 9). Le confort y est digne d'un hotel 3 etoiles : avec douches et toilettes ultrapropres, internet a disposition et un petit bar restaurant tres sympatique ! Une crique non loin abrite une petite plage de sable gris, une des plus belles de l'ile d'apres le guide.

Photo 9


Nous sommes restes une semaine a quai, rythmant nos journees par des visitos, randos, repos et un peu d'entretien du batos. (voir les posts precedents)

Puis nous avons entrepri la traversee vers Grande Canarie (photo 10).


Photo 10

L'equipage en balade!


samedi 13 octobre 2012

Madere - Pico Ruivo (1862 m)

Pico Ruivo is the tallest mountain on Madeira. We therefore had to climb it :-)

The team (including the photograph)

The trip starts from a parking lot near Pico de Arieiro, which is the third largest top of the island with its 1818 m. But it does not mean that we only went 44m uphill. It was more 780m.. and quite steep ones!

Astonishing view on the valleys below and the other tops around. And of course on the numerous trees and flowers along the way.

Beautiful alpine view

Some remainders of a forest fire a couple of years ago

The visibility could change very quickly according to the wind direction and clouds position, but all in all we were lucky and could enjoy most of the scenary.

As to the path, it was as usual on the island of good quality. We nearly regretted having our heavy hiking shoes on, as it was probably manageable with lighter ones!

Still a lot to say about Madeira, but today, we get ready for leaving to Las Palmas (Canary Islands)! We'll be 3 on-board this time, since Marie's brother, Sam, who has been with us for a week, flies back to France from the Canaries. Looking forward to some sailing!

Marie and Sam (her brother) on the way to the top!

Admiring the valley some hundreds of meters below

jeudi 11 octobre 2012

Valjean m'a tuer

Voila comment finit une session lecture des Miserables apres une session plongee.

Madere - La Cote Nord et les Levadas

Madere ne demerite pas sa reputation de paradis de la rando. Depuis notre arrivee sur l'ile la semaine derniere, nous avons enchaine les balades dans des paysages varies, et aussi beaux les uns que les autres.

Commencons par la cote nord de l'ile. Majestueuse de couleurs (bleu mer, vert foret, gris montagne) et tres escarpee, elle est parsemee de petites villes, relies par des routes tres raides et sinueuses sur lesquels les locaux foncent, bien sur. Mais il en faut bien plus pour nous effrayer, nous et notre Polo 1.2L!

Nous sommes partis a pieds de Sao Jorge, a peu pres au milieu de la cote Nord. La ville est situee a quelques centaines de metres au dessus du niveau de la mer, et le chemin a pour but de rejoindre un ancien embarcadere qui servait a charger l'"or blanc", le sucre de canne, sur les navires. Le sentier est raide, mais tres bien trace, parfois pave, ou avec marches d'escalier. De maniere generale sur Madere, le standard et l'entretien des sentiers est tres bon, meme en montagne.
  

Descente depuis San Jorge vers le vieil embarcadere

Chemin au bord de l'eau. Vue vers le Nord.

Les derniers metres pour arriver a l'ancien embarcaderes. Sujets au vertige, s'abstenir!

Le jour d'apres, nous sommes partis a la decouverte des "levadas": un reseau de canaux d'irigation construit durant le siecle dernier, qui emmene l'eau des montagnes vers les cultures situees plus bas. Il y en a des dizaines et des dizaines de km sur l'ile.

La plupart des levadas sont encore fonctionnelles, mais ont surtout ete mises en valeur car elles constituent de parfaits sentiers de randonnee. Et quels sentiers! Souvent accroches aux versants recouverts d'une foret tropicale, ils ont l'avantage d'etre invisibles, et d'offrir des vues a couper le souffle au randonneur. Revers de la medaille: d'apres notre guide, la construction des levadas a coute de nombreuses vies, et en s'y baladant, on comprend pourquoi!


La miss au bord d'une levada

Tunnel pour levada. Frontale obligatoire

vendredi 5 octobre 2012

Madere - Pointe de Saint Laurent

Nous voila sur l'ile de Madere, apres une navigation d'une vingtaine de milles plein vent arriere depuis Porto Santo. Navigation sous grand spi, avec empannage, ce qui n'est pas de la tarte, a deux, avec un tangon de la taille (et du poids...) de celui de l'Olonnois. Mais tout s'est bien passe, mis a part un petit accroc dans le spi au moment de l'affaler...

Notre visite commence par la pointe de Saint Laurent, completement a l'Est de l'ile (carte ici). A cet endroit Madere est encore un peu comme Santo Porto: aride et caillouteuse.

Nous avons d'abord decouvert l'endroit depuis la mer en arrivant de Porto Santo. Ne voulant pas entrer dans le port "chausse-pied" de Quinta do Lorde de nuit, et benificiant d'une meteo clemente, nous nous sommes mis au mouillage dans la baie d'Abra. Le lendemain, apres une session avec palmes/masque/tuba pres des caillous (avec petit espoir - decu - de chasser du poisson), nous sommes entres dans la marina de Quinta do Lorde sans encombre.

Marina de Quinta do Lorde

La Marina est la meilleure que nous ayons visite depuis notre depart. L'eau est super propre, les toilettes et douches dignes d'un hotel. Le prix a la nuit, eleve a prime abord, devient raisonnable a condition de rester une semaine et de faire partie de l'association Sail The World. Bref, pas mal. Mais ce qui est bizarre avec cette marina, c'est la ville fantome qui l'entoure... Imaginez que sur la photo ci-dessus, l'ensembe des batiments sur la droite sont VIDES, et qu'il n'y a pas un chat dans les rues, a part les plaisanciers... A priori, c'est un grand complexe hotelier qui est en train de se construire autour de la marina, mais cela prend du temps...

Aujourd'hui, rando de quelques heures vers le bout de la pointe de Saint Laurent. Et quelques photos ci dessous.

A bientot,
T.






mardi 2 octobre 2012

Nazare - Porto Santo (Archipel de Madere)

Comme vous pouvez a present le voir sur le lien "Position" du blog (desole d'ailleurs pour les bugs de ces derniers jours, qui sont maintenant repares), nous voila bien arrives dans l'archipel de Madere, sur l'ile de Porto Santo pour etre precis! C'est un petit caillou de 41km2 sur lequel nous allons nous poser quelques jours avant de filer vers la "vraie" ile de Madere, une vingtaine de milles nautiques plus au Sud-Ouest.

Porto Santo est un caillou "santo" (beni) car il fut decouvert par un navire portugais en route pour l'Afrique. Il fuyait une tempete, et trouva refuge sous le vent de cette ile. Tant qu'ils y etaient, les Portugais coloniserent le caillou, et il servit de camp de base pour aller explorer cette autre ile, verte et montagneuse d'a cote: Madere. Tout ca c'etait aux alentours de 1428.

Quant a nous, nous sommes arrives sous le beau temps, meme si les deux premiers jours de navigation furent quelque peu mouvementes! On nous avait predit un coup de vent a 25 noeuds et des creux de 3m, on etait plutot a 35 noeuds et 5m. Les paroles de Christian d'Entre-Cotes nous revenaient en memoire: "les gribs, rajoutez-leur toujours 40%". En effet...

En revanche la direction du coup de vent etait bien prevue: de Nord, alors que nous filions vers le Sud-Ouest, donc houle et vent de 3/4 arriere. Nous avons donc etale le coup de vent sous trinquette seule et derive relevee pour glisser sur la houle sans partir au lof et faciliter la tache au pilote automatique qui a fait un boulot super: nous n'avons pas eu a barrer une seconde dans la baston, ce qui augmente sacrement le niveau de confort. Une fois de plus: le deriveur integral, c'est assez fantastique!

Le mauvais temps passe, nous avons eu des conditions bien plus maniables niveau vent, mais une houle toujours un peu remuante, ce qui fait que les estomacs auront mis du temps a s'amariner: 3 jours avant que la perspective de manger et boire n'appelle aucune aprehension. C'est un peu beaucoup...


Mais une fois ce moment passe, les deux derniers jours furent bien plus detendus: visionnage du Comte de Monte-Christo (4 films), bouquinnage, et preparation de pizza et autres bons ptits plats. Le tout sur une mer sans trop de cargos, et de plus en plus chaude... Ca sent le sud :-)


T.


Joli coucher de soleil
Terre! Et le premier caillou maderien en impose...

Porto Santo, "quelque peu aride" au regard de sa voisine Madere...