samedi 21 mai 2022

Les vestiges absurdes de l'Ikâteq

30 juillet

Soleil de minuit au mouillage


Nuit calme au mouillage, si ce n’est la colision à 4h du matin avec un growler, et le retournement de ce même growler quelques minutes plus tard à 10m du bateau. Il devait être en quête d’attention.

Nous partons pour l’Ikâteq, prolongement de l’Ikâsak. À eux deux, ils connectent le fjord d’Angmagssalik, avec le Sermiligâq, le troisième grand fjord Nord-Sud (avec le Sermilik) de la région.

Au milieu de l’Ikâteq, une ancienne base américaine, avec piste d’atterissage de 1.3 km pour faire décoller et atterrir des bombardiers. Elle est bien visible sur les photos sattelites de Google Maps par exemple. Elle servait de relais stratégique en carburant pendant la seconde guerre mondiale. 

Particularité: les américains ont levé le camp du jour au lendemain, en laissant à peu près tout sur place. Des milliers de futs de diesel, des camions, des générateurs, des poelles, un hangar, rouillent sur place depuis ce temps là. Les absurdités auxquelles poussent la guerre sont d’autant plus criantes quand elles apparaissent dans ce cadre idyllique. 

Marie devant quelques futs de diesel

Cheminée

Hangar

Camion

Nous levons l’ancre pour arriver dans le Sermiligaaq, dont nous partons explorer la cote Nord. Magnifiques proportions, quelques milles de large, et embouchure sur l’océan visible depuis le fond du fjord. On a l’impression d’être sur un grand lac. Passons près du Knud Rasmundsen gletcher, où nous croisons 7 kayaks de mer (une ou deux places), et repérons un grand nombre de courses possibles.


Kayaks de mer près du glacier Knud Rasmundsen

Du Tasilaq au Sermiligaq


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