vendredi 24 février 2012

à l'attaque du bilan électrique

On commence à présent à écrire le chapitre électricité, qui s'articule
- les profs de français apprécieront - en trois parties. Consommation,
production et stockage.

Tout commence par les consommateurs que nous voulons réduire au
minimum, sans négliger la sécurité et le minimum de confort, aux
Antilles comme au Groënland:
- le pilote automatique NKE avec pompe/vérin hydraulique.
- les instruments de navigation,
- le PC de bord avec OpenCPN pour les cartes marines, les mails, etc...
- le chauffage diesel à air pulsé,
- les feux de mat,
- la radio et le récepteur AIS,
- les divers appareils portables à recharger (VHF portable, iridium,
GPS portable, etc...),
- les lumières intérieures, pour lesquelles nous essayons de bannir
les lampes à incandescence au profit de néons et de Diodes
Electro-Luminescentes.

Un radar s'ajoutera très probablement à la liste au Canada.

Pour la production, nous envisageons trois sources:
- l'alternateur du moteur: on essaie de faire sans dans le
dimensionnement électrique, mais il reste dispo comme producteur de
secours
- des panneaux solaires, montés sur l'arceau. On pense à quelque chose
comme deux panneaux de 90W qui produisent quand tout va bien - et
c'est important de le souligner - 2 x 340 Wh par jour
- un aérogénérateur (une "éolienne"), avec pour contrainte qu'il soit
silencieux. Quant à la taille, il faut trouver un compromis entre la
taille et la capacité de production. La Rutland 914I et ses 140W sous
22 noeuds nous fait de l'oeil, mais elle fait 91cm de diamètre!
Parfait pour faire du sushi de mouette, mais pas très sobre...

Le dernier chapitre est le stockage. La capacité de batteries est
dictée par le nombre de jours à tenir sans production... Le problème
est posé, à nos crayons!

Et petite remarque: si vous avez des conseils - et surtout si vous ne
vous sentez pas vexés si nous ne les suivions pas :-), laissez des
commentaires!

Bon week-end à tous!

mardi 21 février 2012

warf...

La demande de visas est un passage obligé pour visiter les État-Unis si l'on arrive en voilier. 
Parmi la centaine (sic) de renseignements demandés: "Do you seek to engage in terrorist activities while in the United States"? 
Non mais sérieusement: quelqu'un a-t-il une idée de pourquoi cette question? Réponses possibles:
- Pour se protéger des terroristes très méchants, mais pas trop malins? 
- Pour pouvoir accabler le terroriste qui vient de tuer 1000 personnes: "tu as menti sur ta demande de visa: ça va chercher loin ça!". 
- autre suggestion?
En tous cas, ça nous aura bien fait rigoler...

dimanche 12 février 2012

Permis VHF

...in the pocket!

Ce qu'on appelle une "VHF" est un poste de radiocommunication marine. C'est un élément très important pour la sécurité du bateau, car via cette VHF on peut demander de l'aide en cas de petit ou gros pépin. C'est aussi, généralement, via la VHF que l'on reçoit la météo marine des jours à venir. 

À bord de l'Olonnois, nous aurons deux VHF:
- une VHF "fixe" Seacom m168-f, montée en dur dans le bateau, avec l'antenne en haut du mat, et alimentée par les batteries du bateau. La puissance du signal émis est 25W, ce qui permet de discuter avec des stations similaires à notre bateaux distantes de 20 à 40 milles nautiques (jusqu'à 74km). 
- une VHF/DSC portable Standard Horizon HX851E, qui a une puissance d'émission de 6W. Elle dispose d'un GPS intégré, ce qui, en cas de problème, permet d'envoyer un signal de détresse incluant en permanence la position de la VHF. Rassurant de savoir que quand l'un de nous deux dort, l'autre peut être sur le pont avec dans sa poche, en plus de la VHF et d'un GPS, un sacré espoir de s'en sortir s'il tombe à l'eau!

Bien beau tout ca, mais en Norvège - tout comme en France! - il est obligatoire qu'au moins une personne à bord ait un permis pour opérer une VHF. Donc après quelques soirées de buchage de termes techniques en Norvégien, et un exam juste avant le week-end, nous voilà un peu plus dans les clous, avec le permis en poche! Prochaine étape, obligatoire elle aussi: la demande de concession auprès de Telenor, pour que nos deux postes, dont l'opérateur est maintenant devenu savant, aient le droit d'émettre. Tout ça moyennant quelques deniers, mais çà, c'est le jeu ma pauv' lucette!

Bon dimanche à tous! Je retourne à mon vernissage de planches, pendant que Marie finalise le dimensionnement de l'arceau. Vivement lundi qu'on se repose un peu ;-)